Lorsque le coaching est apparu, jadis (milieu des années 1990), notre rapport au temps était assez différent...
Du temps pour coacher
S’engager dans un processus suscpetible de se dérouler sur plusieurs mois, parfois presque un an, semblait alors tout à fait normal. L’idée d’un travail de fond (avec le concours du temps), d’une possible et nécessaire maturation, était encore recevable par les organisations.
De même, leur niveau courant de visibilité permettait aux entreprises de se projeter à six mois/un an dans la collaboration avec un de leurs membres, sur lequel elles souhaitaient investir...
Mais depuis quelques années, boussoles et horloges semblent s’affoler.
En tant que praticiens, nous savons bien que les évènements qui peuvent impacter le cours d'un coaching sont légion, à commencer par des choses telles que :
- Au niveau micro : l'arrivée d’un nouveau N+1 du coaché, porteur d’une toute autre appréciation des axes de développement de ce dernier et donc, des objectifs du coaching …
- Au niveau plus macro : la décision de réduire drastiquement le budget affecté à une ligne de prestations externes, en milieu d'année, pour cause de péril économique pour l'entreprise et de lancement d'un impitoyable programme de cost-killing...
Mais à présent, des aléas d'un autre type se manifestent. Il n’est plus rare de commencer un coaching, puis de devoir réaménager tout ou partie du dispositif parce qu’il y a eu du nouveau :
- rupture ou évolution de contrat,
- démission, licenciement-transaction,
- mobilité,
- …
Comment garder le cap et le cadre ?
Ce nouveau, c’est certes du changement, mais ce n’est pas celui que nous cherchions à faciliter et sur lequel nous avions contractualisé, lors du lancement du coaching... Quoi qu'il en soit, le fait est que – entre temps – les protagonistes, côté entreprise, sont passés à autre chose. (Et le Réel s'impose bien au coaching.)
Ces vicissitudes sont problématqiues car elles ont un effet sur le cadre même du coaching, sur lequel tout coach ayant bien assimilé son ABCdéaire sait qu'il ne faut pourtant à aucun prix transiger, sous peine d'ouvrir la fameuse boite de Pandore...
Alors, dans ce contexte troublé, mouvant, quelle doit être notre posture ? Quelle peut être notre marge de manœuvre ? Quels sont les ressorts d'un véritable professionnalisme ?
Comment agir et réagir pour faire du bon travail, en intelligence de situation, sans placer le coaching (et le coach) à la merci des aléas de la vie, pleine de soubresauts et de changements de cap, des organisations ?
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